Été 2020 (volume 30, numéro 2)
Discours de la présidente
Evelyn Sutton, présidente de la SCR
Télécharger la version PDF
En avril dernier, mon mari et moi avons assisté au mariage d’un jeune couple. Les deux tourtereaux ont échangé leurs voeux sur le pont d’une marina déserte, où il n’y avait pas un seul bateau amarré. Ce couple, le juge de paix et nous-mêmes formions un groupe de cinq, le maximum permis pour un rassemblement. J’ai utilisé mon téléphone portable pour enregistrer une vidéo de l’événement et plus tard, avec l’aide d’une personne plus douée que moi en matière de technologie, je l’ai téléchargée pour que leurs parents et leurs invités puissent la visionner dans le monde entier. Nous ne pouvions pas embrasser la mariée ou le marié, ni aller manger ensemble pour célébrer. Au lieu de cela, nous avons longé la côte dans nos véhicules respectifs et trouvé un endroit pour prendre quelques photos supplémentaires de l’heureux couple, avec des vues de la côte en arrière-plan. La joie qui émanait des nouveaux mariés était contagieuse et nous ne pouvions nous empêcher de sourire.
Contagieux est un choix de mot à la fois approprié et inapproprié en ce moment. La vie de chacun a été touchée à divers degrés par un virus dont nous connaissions l’existence en février, à Victoria, lors de notre Assemblée scientifique annuelle, mais dont les effets ne s’étaient pas encore fait ressentir à l’échelle planétaire. Je me souviens d’avoir entendu les participants se réjouir à l’idée de se voir lors des prochaines réunions régionales ou de la séance de l’EULAR, réunions qui ont évidemment toutes été annulées depuis.
Comme le jeune couple qui s’est marié hier, nous sommes tous mis au défi de déterminer ce qui est vraiment important pour nous. Ces deux amoureux n’avaient pas besoin d’une grande fête, de décorations ou de fleurs. Ils avaient besoin de la promesse que chacun serait là pour l’autre, quoi que l’avenir leur réserve.
La Société canadienne de rhumatologie (SCR) s’affaire également à déterminer ce qui est important pour ses membres, notamment par des mises à jour des pratiques exemplaires pour nos patients traités par des produits biologiques, par le plaidoyer en faveur de l’hydroxychloroquine fondé sur des données probantes, par la pression exercée sur le gouvernement et les fournisseurs pour s’assurer que nos patients ne sont pas laissés sans médicaments et par des conseils sur l’évaluation des patients à distance. Vos comités ont travaillé très fort en votre nom, et je remercie chacun d’entre eux. Je tiens à souligner plus particulièrement le travail de Rosie Scuccimarri et du Comité des thérapeutiques, de Carter Thorne pour son infatigable et tenace plaidoyer en faveur de l’hydroxychloroquine, de Janet Pope pour ses webinaires, d’Ahmad Zbib ainsi que du merveilleux personnel de la SCR.
Sur le plan personnel, j’espère que vous, vos familles et vos proches se portent bien. Je me considère chanceuse d’être membre de ce réseau national de professionnels merveilleux et attentionnés et je n'ai jamais regretté d'avoir fait le choix d'appartenir à cette merveilleuse organisation. Je vous promets que, peu importe l'avenir qui s’annonce, la SCR continuera à travailler avec et pour vous. J’espère que nous pourrons nous voir à Québec en février 2021, mais sinon, nous trouverons un moyen de rester en contact. Je vous transmets tous mes meilleurs souhaits.
Sincèrement,
Evelyn Sutton, M.D., FRCPC, présidente, SCR
|