Été 2020 (volume 30, numéro 2)
Prix du formateur d’enseignants
émergent de la SCR : Dre Dharini Mahendira
Télécharger la version PDF
Vous avez été reconnue et
récompensée pour votre
enseignement et avez inspiré de
nombreux résidents à devenir
rhumatologues. Quelle a été votre
première pensée lorsque vous avez
appris que vous remportiez ce prix? Vous avez été reconnue et
récompensée pour votre
enseignement et avez inspiré de
nombreux résidents à devenir
rhumatologues. Quelle a été votre
première pensée lorsque vous avez
appris que vous remportiez ce prix?
Je tiens à remercier la SCR d’avoir créé le Prix du formateur d’enseignants
émergent et d’honorer les éducateurs qui sont en début
de carrière. Il est parfois difficile de mesurer l’impact de l’enseignement
médical. La reconnaissance apporte des commentaires
positifs et des encouragements!
Qu’est-ce qui vous a poussée ou inspirée à vous engager
dans l’enseignement médical? J’ai eu la chance d’avoir de nombreux professeurs remarquables
tout au long de ma formation. Plus particulièrement, la
Dre Heather McDonald-Blumer et la Dre Louise Perlin ont joué un
rôle important dans mon développement en tant qu’enseignante
en médecine. Je me souviens avoir travaillé avec Heather et avoir
été profondément inspirée par son approche perspicace, compétente
et collaborative de l’enseignement médical, ainsi que par
son leadership. Louise Perlin m’a impressionnée par son grand
souci du détail et par l’importance qu’elle accorde à l’enseignement
médical. Je leur suis vraiment reconnaissante pour leur
soutien et leurs conseils inestimables.
Selon vous, quelles sont les qualités d’un bon pédagogue? La qualité la plus importante d’un bon éducateur est l’enthousiasme
pour l’apprentissage. À mon avis, cette passion se
communique à l’apprenant et stimule
l’intérêt et la discussion. Parmi les autres
qualités, citons le fait d’être un communicateur
efficace ainsi que la capacité de
reconnaître et de prendre en compte les
besoins des apprenants.
Vous travaillez sur un certain nombre
de projets éducatifs passionnants,
notamment des vidéos sur
l’immunologie dans le cadre d’un
programme national axé sur cette
discipline. Vous avez également été
coprésidente de la Fin de semaine
nationale des résidents en rhumatologie
et du cours préalable pour les
résidents de la SCR. Pouvez-vous nous
en dire plus sur ces projets? Je suis très heureuse de participer à ces
projets. Je travaille avec une équipe talentueuse
de l’Université de Toronto pour
élaborer une série de vidéos graphiques
illustrant les concepts de base de l’immunologie. L’objectif est
de consolider les principes de base de la physiopathologie et
du traitement des maladies en rhumatologie. La série de vidéos
aborde des sujets tels que l’immunité innée et adaptative, les antirhumatismaux
modificateurs de la maladie (ARMM), les produits
biologiques et la grossesse. Notre équipe espère partager sous
peu cette vidéothèque avec nos stagiaires et éducateurs en rhumatologie
dans tout le pays.
Ce fut un privilège de coprésider la Fin de semaine nationale des
résidents en rhumatologie et le cours préalable pour les résidents,
deux initiatives éducatives précieuses soutenues par la SCR. Nos
comités organisateurs se sont efforcés d’intégrer des sujets intéressants
et de présenter des conférenciers talentueux. Ces deux
événements, tenus en début d’année, ont connu un franc succès
et continuent d’être une excellente occasion de réseautage pour
nos stagiaires en rhumatologie.
Comment voyez-vous l’avenir de l’enseignement médical? S’adapter aux défis de la prestation d’un enseignement médical de
qualité à l’époque de la COVID-19 a certainement été une expérience
révélatrice, car elle a mis en évidence le rôle des plateformes
numériques et la meilleure façon d’optimiser leur utilisation pour
l’enseignement. Toutefois, à mon avis, rien ne peut remplacer l’enseignement
en personne, en particulier pour l’examen physique!
En tant qu’enseignante et formatrice respectée,
que conseillez-vous aux futurs rhumatologues? Je recommande de tout coeur aux étudiants de cumuler autant
d’apprentissages pratiques que possible auprès de leurs superviseurs.
L’art et les nuances de la rhumatologie s’apprennent mieux
en personne. En outre, j’encourage les rhumatologues potentiels
à s’intéresser à l’enseignement médical en participant aux comités
d’enseignement et de formation, tant à l’échelle locale que
nationale. En acceptant des occasions qui étaient en dehors de
ma zone de confort, j’ai pu évoluer et ainsi être inspirée par des
collègues talentueux de partout au pays.
Si vous ne meniez pas une carrière en rhumatologie, que
feriez-vous? En fait, lorsque j’ai commencé mes études en médecine, j’avais
décidé de faire carrière en obstétrique, mais je suis tombée amoureuse
de la médecine interne et de la rhumatologie. Cependant,
diriger la clinique des maladies rhumatismales et de la grossesse à
l’Hôpital St. Michael’s me permet de combiner ma passion pour la
rhumatologie et la médecine materno-foetale.
Si vos journées comptaient une heure de plus, comment
l’utiliseriez-vous? Elle me permettrait d’arriver à l’heure à mon cours de cardiovélo!
Si vous ne deviez manger qu’un seul aliment jusqu’à la fin
de vos jours, lequel serait-ce? J’hésite entre le chocolat et les biscuits britanniques. D’où la
nécessité de faire du cardiovélo!
La Dre Mahendira reçoit son prix des mains de la présidente de la SCR,
la Dre Vandana Ahluwalia, et du Dre Raheem Kherani.
Dharini Mahendira, M.D., FRCPC, M. Sc. (santé communautaire)
Division de rhumatologie,
Hôpital St. Michael’s
Professeure adjointe,
Université de Toronto
Toronto, Ontario
|