Automne 2020 (Volume 30, numéro 3)
La SCR : une odyssée
Par le Dr Glen T.D. Thomson, président de la SCR de 1998 à 2000
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Adel Fam m’a nommé au conseil d’administration de la SCR
en 1992 et m’a assuré que cette activité ne prendrait pas
beaucoup de mon temps. Cela ne s’est pas avéré. L’odyssée
qui a suivi a duré deux décennies.
Un an plus tard, j’ai été nommé président du comité scientifique,
et l’on m’a confié la tâche d’organiser la réunion annuelle de la SCR.
J’ai siégé au conseil qui a vu à la tenue distincte des réunions de la
SCR et du Collège royal. On a ainsi mis au point un nouveau modèle
de réunion, qui a évolué au fil des cinq années de ma présidence.
L’objectif consistait à inclure tous les rhumatologues canadiens. La
structure des réunions devait permettre la présidence des séances
par des rhumatologues oeuvrant non seulement en milieu hospitalier,
mais aussi communautaire et inclure l’examen des recherches
et la discussion des enjeux médicaux du jour.
Simon Carette et moi-même avons organisé la première
assemblée des membres (Washington, American College of Rheumatology
[ACR] à l’ambassade canadienne), en vue de discuter des
nouvelles orientations de l’organisation. À ma deuxième année en
tant que président, la première retraite des dirigeants de la SCR
a eu lieu à Winnipeg. Cette réunion a fondamentalement changé
la fonction du conseil d’administration de la SCR. Un mandat a
été donné pour créer des comités visant à renforcer le rôle de
leadership de la SCR dans un large éventail d’activités, y compris
la formation médicale continue (FMC), le recrutement, l’engagement
du public et la promotion scientifique. Ce changement
structurel a permis à un plus grand nombre de membres de la SCR
de participer activement aux programmes nationaux, contribuant
ainsi à la pertinence et au succès de la SCR. Après mon mandat
de président, on m’a confié le rôle de rédacteur en chef du Journal
de la Société canadienne de rhumatologie (JSCR). Le format du JSCR a
été revu et s’est développé au cours de la décennie suivante dans
le but non seulement de diffuser les nouvelles initiatives de la
SCR, mais aussi de faire connaître le parcours des rhumatologues
dans leurs diverses pratiques d’un océan à l’autre.
Ma dernière responsabilité a été de présider la réunion de rhumatologie
canado-mexicaine à Cancún en 2011, ce qui a été pour
moi un honneur. Cela s’est révélé à la fois épuisant et gratifiant.
Mon travail à la SCR et au JSCR prenait ainsi fin. Ce fut un privilège
de servir mes collègues de partout au pays et une joie de travailler
avec ceux qui partageaient la vision et l’enthousiasme pour
l’innovation au fur et à mesure que la SCR prenait forme et évoluait.
Il y a trop de personnes à remercier pour toutes les nommer.
À toutes ces personnes, sachez que ma reconnaissance n’en est
pas moindre pour autant. Je suis infiniment reconnaissant envers
Janine, Shanleigh et Ian, qui m’ont accordé le temps et excusé les
nombreuses absences nécessaires pour vivre ce parcours. Longue
vie à la SCR et bonne chance pour les 75 prochaines années!
Glen T.D. Thomson, M.D., FRCPC
Winnipeg (Manitoba)
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