Janssen Simponi I.V.
banner

Printemps 2015 (volume 25, numéro 1)

Entrevue avec Christine Charnock, chef de la direction de la SCR

Télécharger le PDF

Image

1. Quelles circonstances vous ont poussée vers une carrière au sein de la SCR?
Le fait de vouloir rester à la maison avec mes enfants.

2. Aviez-vous anticipé que votre cheminement de carrière vous mènerait dans cette direction?
Pas du tout! Je travaillais pour une agence d'aide et de développement où je gérais tous les projets liés aux pays en développement et aux interventions de secours. Après avoir eu ma deuxième fille, je voulais passer plus de temps auprès de ma famille et je ne voulais plus avoir à m’absenter pendant plusieurs semaines consécutives. Une de mes amies, qui est médecin, sachant à quel point je déteste rester à ne rien faire, m’a suggéré de donner mon nom pour seulement faire de la transcription pour des spécialistes en attendant de trouver autre chose. Carter Thorne, qui était le secrétaire-trésorier de la SCR, m’a appelée quelques mois plus tard pour me demander si je serais intéressée à lui donner un coup de main... et tout le reste a découlé de là.

3. Comment vos antécédents professionnels influencent-ils votre approche pour diriger un organisme et gérer les problèmes qui surviennent sous votre direction?
J’ai toujours travaillé dans le secteur des organismes sans but lucratif et j’ai récemment terminé tous les cours requis pour obtenir le titre de cadre d’association émérite (CAE). J’aime le défi du changement pour améliorer les choses, pour fournir aux membres ce dont ils ont besoin et pour voir
au-delà de leurs besoins perçus pour le futur.

4. Comment mesurez-vous le succès de l’organisme?
Recevoir une rétroaction positive des membres, surtout en termes d’être en mesure de leur laisser savoir que nous sommes à leur écoute et que nous répondons à leurs besoins.

5. Existe-t-il des ressources non exploitées que vous prévoyez mettre au profit de la SCR?
Il doit certainement y en avoir beaucoup; nous devons juste les identifier et trouver le temps de les développer! Je suis constamment à la recherche de nouvelles idées ou en train de réfléchir, durant les discussions et les séances, pour voir comment quelque chose pourrait être adapté aux besoins ou désirs, même ceux qui n’ont pas encore été identifiés, de la SCR et de nos membres.

6. À votre avis, quels bienfaits les médias informatisés et sociaux peuvent-ils amener au système de santé canadien pour aider les patients, les médecins et les fournisseurs de soins de santé? Est-ce que cela aidera la SCR à rester pertinente? Comment?
Je crois que le futur réserve une place importante aux gens et à la technologie, ainsi qu’à leur interaction dans les communications. La SCR doit accueillir ouvertement cette réalité et déterminer le meilleur moyen de tirer profit de cette relation pour apporter un bienfait unique à nos membres.

7. Votre parcours au sein de la SCR dure depuis de nombreuses années et est rempli d’histoires. Que voyez-vous comme votre empreinte durable sur l’organisme?
L’innovation, mais sans faire trop de bruit, tellement que les gens ne savent souvent pas vraiment d’où viennent les idées. Par exemple, pour les controverses : « À qui devrions-nous demander de présider à la réunion? ...Pourquoi pas à la personne qui l’a suggérée? ...Qui était-ce? ...Ah oui, Christine. »

J’adore apporter des changements pour rendre les choses meilleures, plus efficaces, plus intéressantes.

Image

De véritables piliers de la SCR : le Dr John Thomson, le Dr Michel Zummer et
Christine Charnock.

8. Quelle a été votre observation la plus marquante au cours de votre carrière?
À quel point il est important d’écouter les rétroactions; personne ne sait tout et c’est vraiment dommage quand vous pensez que c’est le cas, que vous êtes un expert et que vous ne pouvez donc plus rien apprendre de plus.

9. Quels défis voyez-vous venir dans le futur pour les rhumatologues canadiens? Que peuvent faire les rhumatologues individuels et la SCR pour relever ces défis?
L’aversion au changement et la conviction que rien ne changera dans le futur; voilà un défi de taille! Je me souviens de mon retour au travail après avoir eu ma première fille... Il y avait ces nouvelles choses ridicules appelées AOL et le Web (Internet) et je me suis dit que « je n’essaierais même pas d’apprendre cela puisque je ne m’en servirais jamais!
Et maintenant, toute ma vie en est imprégnée! »

Image

Christine s’est éventuellement réconciliée avec la notion du Web.

10. On vous fournit un panneau d’affichage vierge. Qu’inscrivez-vous dessus?
Fermez votre bouche et ouvrez vos oreilles; vous apprendrez tellement de choses, même si vous êtes un expert!

11. On vous offre un billet d’avion pour la destination de votre choix. Où allez-vous?
Tahiti... Les bungalows sur pilotis avec plancher de verre sont tellement merveilleux!

12. Quel a été votre premier emploi rémunéré? Combien de temps l’avez-vous gardé?
Camelot pour le Toronto Star à l’âge de sept ans... Je l’ai fait pendant sept ans! Je n’ai jamais été sans emploi depuis cette époque.

13. Quelle est votre principale bête noire?
Les gens qui n’ont pas de considération envers les autres ou ne pensent pas aux autres!

14. Qu’aimeriez-vous faire quand vous prendrez votre retraite?
Vendre notre maison et garder un chalet quelque part pour revenir ici l’été, mais passer mes hivers en Afrique ou à Haïti à apprendre, à aider les autres et à vivre une vie simple. J’aimerais aussi faire des échanges de résidences avec des gens un peu partout dans le monde pour faire l’expérience de nouvelles communautés et de nouveaux peuples.

Christine Charnock
Chef de la direction,
Société canadienne de rhumatologie
Newmarket, Ontario

Fall 2013 issues Pfizer