Hiver 2015 (volume 25, numéro 4)
Comité de l’optimisation des soins par Henry L. Averns, M.B., Ch.B., FRCP(UK), FRCPC Télécharger le PDF
J’ai toujours assuré mon rôle de président en sachant pleinement qu’une telle joie se devait d’être partagée avec d’autres, et me voilà donc prêt à passer le flambeau à un nouveau candidat. Je vous prierais donc de former un rang bien ordonné à la prochaine assemblée de la SCR ou de m’aviser par courriel si cet honneur vous intéresse.
Le comité de l’optimisation des soins, anciennement nommé comité d’accès aux soins, continue à concentrer son attention sur notre relation avec le Programme des services de santé non assurés (SSNA); à cette fin, j’ai donc continué à les rencontrer deux fois par année pour discuter des problèmes soulevés par nos membres et pour offrir mes conseils sur les lignes directrices et procédés futurs. Bien que la relation soit bonne, je dois parfois écouter des pharmaciens faire état de conversations téléphoniques moins satisfaisantes avec nos collègues; je profite donc de cette occasion pour vous rappeler que je suis toujours disposé à me faire l’ambassadeur de vos frustrations, au besoin. Par ailleurs, je les ai récemment rencontrés pour contribuer au processus de développement de lignes directrices pour l’utilisation d’agents biologiques chez les patients atteints d’arthrite psoriasique (APs). Nous avons également discuté des résultats qu’il serait raisonnable d’avoir à inscrire dans le cadre d’une demande d’accès à ces agents; j’ai choisi de viser plutôt des résultats robustes comme le nombre d’articulations enflées en tentant d’éviter les résultats nécessitant un accès à des analyses en laboratoire, ce qui est souvent ardu le jour de la consultation avec un patient.
Le programme des SSNA continue à demander de l’information spécifique pour informer leurs politiques à l’égard de la population pédiatrique et je réitère donc ma requête aux membres de soumettre leurs conseils ou exemples de problèmes à partager avec le comité de l’optimisation des soins. Entre-temps, le Dr Brent Ohata travaille au développement de certains outils éducatifs pour améliorer les connaissances des boursiers, et ultimement des membres, à l’égard des défis et besoins uniques propres à notre population autochtone. Nous sommes impatients d’en apprendre plus de sa part à la prochaine assemblée de la SCR.
C’est avec le cœur lourd que je dois vous annoncer que les membres de l’Alliance sur les temps d’attente (ATA) ne se sont pas réunis cette année et se sont octroyés une période d’hibernation et de réflexion. Vous être nombreux à savoir qu’il s’agit d’une réunion que j’attends avec impatience chaque année. Bien sûr, notre engagement à définir des repères pour des temps d’attente raisonnables demeure aussi fort, mais à l’heure actuelle, notre rôle est de développer des cadres de travail plus robuste pour favoriser la collecte de données fiables et pertinentes.
Bien qu’aucune date précise n’ait encore été fixée, l’ATA prévoit présenter un bulletin de rendement au nouveau ministre de la Santé peu après la formation du nouveau gouvernement. Les données utilisées ont été recueillies sur les sites Web provinciaux sur les temps d’attente au printemps et au début de l’été 2015.
Les provinces qui s’en tiraient bien en 2014, notamment la Saskatchewan, l’Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador, continuent à présenter les meilleurs résultats en 2015. Sur le plan des données propres à la rhumatologie, nous avons une série de points d’interrogation et pas la moindre donnée à l’heure actuelle, ce qui me semble résonner plutôt bien avec plusieurs de mes consultations. On pourrait croire qu’en Ontario, tenter de
persuader les rhumatologues d’absorber des compressions de 6 % tout en réduisant les temps d’attente ne rencontre pas des acclamations universelles. C’est donc en laissant tomber une larme sur la page que je trempe ma plume une dernière fois.
Henry L. Averns, M.B., Ch.B., FRCP(UK), FRCPC
Rhumatologue,
Kingston (Ontario) |